Kids du samedi
04 Aout 08h 00A Radio Esperanzah! les petits ont aussi la parole avec cette émission réalisée pour sa 2ème année consécutive par les élèves de 3ème maternelle de l’école Saint Joseph Saint Rémy de Moolenbeek (Bruxelles). Des contes, des reportages racontés par les enfants, et bien sûr et toujours, de la musique!
Au programme aujourd’hui: Mr Chatouille, Maman Bobo, Micro-récré: maman, Mauvais rêve, Légende de la grenouille, Le phoque en Alaska, Reportage au parc, Les flics, Histoire sombre, Colline aux Coraline, Barbapoux.
Les petits Dej' d'Esperanzah! du samedi
04 Aout 09h 30- Pour se réveiller et commencer en musique, un court extrait du groupe Sidestepper.
- Reprise de l’antenne avec Corentin (OXFAM magasin du monde) qui nous explique sa formule petit déjeuner équitable tous les matins au camping pour 2,50 euros. Et en nouveauté cette année, la possibilité pour le camping familiale de prendre son petit déjeuner avec des produits spécifiques de la région, en partenariat avec la FUEGA.
- Demander le programme de ce samedi 4 août avec Jean-Yves Laffineur.
- Journal des utopies (N’hésitez pas à envoyer vos brèves!)
- Carnets de Concert par François Mauger qui part en repérages durant les concerts pour nous raconter ce qui s’y passe… Ce matin, brèves descriptions des groupes de hier et introduction de ceux d’aujourd’hui…
- Interviews des artistes plasticiens: appel aux différents artistes des rues pour qu’ils donnent leur point de vue sur le festival! Ceux-ci ont été choisis pour leur projet et leur engagement qui collent parfaitement avec l’esprit d’Esperanzah…
-Alain et ses oasis portables, en vadrouille sur tout le site, nous propose sa façon bien à lui “d’être dans sa bulle sans être coupé du monde…”
-Claire et ses 13 minis scènes dispersées aux quatres coins du festival laissent la liberté aux festivaliers de créer leurs propres shows…
-Jonathan (ancien étudiant à Floreffe) et Hubert nous rappelent par une exposition vidéo que le site de l’abbaye, hors du festival, c’est aussi une école. Vous aurez l’occasion de découvrir ce deuxième aspect, souvent négligé, par des photos, dessins,... direction la grange près de l’entrée 1!
-Sophie et sa “bulle” constituée d’environs 6000 sacs nous prouve que le plastique peut servir à bien d’autres choses… A découvrir près de l’entrée 1!
-Jérôme qui peint pendant le festival les étranges silhouettes en “blanc de Meudon” sur les murs de l’abbaye…
-Olivier enfin, qui a crée la sculpture en forme de téléphone à gauche de la scène coté jardin…
Et encore bien d’autres talents à décourvir…
Je mange donc je suis! du samedi
04 Aout 11h 00Magazine de la PFSA (Plateforme Souveraineté Alimentaire)
Réalisation : J. Truddaïu, D. Fabré
Le Grand Lunch d'Esperanzah! du samedi
04 Aout 13h 00Titus et Déborah de Radio Esperanzah! nous emmènent à la rencontre de ces hommes et de ces femmes qui font vivre le festival.
Aujourd’hui c’est Pierre Alain, le responsable de la Régie Générale, qui vient nous parler de son poste. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un peu l’homme de toutes les situations. Responsable des scènes, du son, de la lumière, de la sécurité, et même de la vie de ces magnifiques rosiers que l’on peut admirer un peu partout dans l’enceinte de l’abbaye (oui, oui, c’est du travail!). Ce dernier revient ensuite sur la rumeur comme quoi des bagarres générales auraient explosé cette nuit au camping. Intox! nous répond t-il. Ni la police, ni les responsables du camping et encore moins les campeurs n’ont étés témoins d’altercations. Il semblerait que ce soit le fait de petits rigolos ayant découvert le numéro des urgences de la police. Et bien les gars, en tout cas, ici à Esperanzah on ne vous salue pas!
On enchaîne ensuite avec Vincent, reporter sans frontière, qui a vadrouillé toute la nuit dans le camping au son de son harmonica, pour nous raconter l’ambiance qui y règne. “C’était fou!” s’exclame t-il. De nombreuses rencontres et la constatation que les relations entre les campeurs sont basées sur le respect de l’autre et l’entraide. L’esprit Esperanzah! c’est aussi la convivialité.
Peu après c’est l’italienne Francesca, la Bruxelloise Lila et la Serbe Iva qui nous rejoignent en compagnie d’Olivier et de Benoît pour nous expliquer ce qu’est le SCI (le Service Civil International) et quel ont été leur rôle au sein du festival. Car Esperanzah!, ne l’oublions pas, ne pourrait jamais être ce qu’il est sans l’implication de toutes ces associations de bénévoles.
Ludo de 48FM a aussi fait sa cueillette des bons moments de la Place des Possibles. Un pot pourri des activités qui s’y sont déroulées avec notamment Les Nervins, Le Jeu des Chaises organisé par l’association JAVVA, La Compagnie Girafe, La Compagnie Pourquoi Pas, Bartaba et Vio & Co. Un régal!
C’est ensuite au tour de Caro avec sa chronique tournante “qu’est ce que j’ai repéré de sympa pour cet Après-midi à Esperanzah?”, avant d’enchaîner sur l’interview imaginaire du Grand Lunch présenté par Sibylle, Christine, Eric et Cédric de CADTM qui reviennent sur la problématique de la privatisation de l’eau.
L’émission se clôture avec la chronique d’Adeline sur la programmation cinéma du festival. On reçoit Valérie Brixhe du CNCD 11.11.11. qui nous parle de l’oeuvre d’Ousmane Sembène, réalisateur sénégalais très engagé et souvent censuré.
Un Grand Lunch du Samedi bien copieux. C’est l’esprit repu que nous nous en allons….
Empreinte Ecologique et Alimentation
04 Aout 14h 00Vous êtes vous déjà demandé une fois devant votre assiette d’ou venait la nourriture qui la remplissait?
À 6 milliards d’être humains sur terre, il ne faut pas s’étonner que pas mal de monde fasse la queue devant la cantine.
Ce même nombre fait assez peur, rapport à la production et l’expert
Rudolph Koechli de La Ferme Arc-en-ciel , Pascal Beckers de WWF , Jérôme Chaplier de Oxfam Magasins du Monde, Lionel Delvaux de Inter-Environnement Wallonie ainsi que des membres d’Oxfam Solidarité et de FUGEA.
Rencontre avec Lura
04 Aout 15h 00Lura, actuellement tête de file de la relève capverdienne est d’origine portugaise. En début de parcours et suite à un album putôt “pop”, elle ressent la necessité d’un retour vers ses racines, de chanter une musique ”plus proche de son âme”, apprends le créole et réoriente sa musique vers des rythmes traditionnels aux influences africaines et portugaises. Elle revient sur ce parcours, évoque l’influence du regretté Orlando Pantera, le rôle important qu’a joué Cesaria Evora dans la visibilité et l’intérêt porté à la culture capverdienne ainsi que le rôle prédominants des femmes la bas.
Rencontre avec Afro Yambi Jazz
04 Aout 15h 30Le projet Afro Yambi Jazz, c’est la rencontre entre des instrumentistes et chanteurs africains de la diaspora et des musiciens de l’horizon jazz contemporain. Yambi signifie embrasser en Lingala…c’est en quelque sorte le concept: quand l’Afrique embrasse le Jazz!
Tout juste sortis de scène, nous avons saisi leurs premieres impressions à chaud! Ce sont des conteurs, des conteurs d’histoires, des histoires qu’on prend plaisir à écouter, de découvertes et rencontres au Congo, d’experiences musicales, de feeling, de spontaneité et d’improvisation, de projet en perpétuelle évolution, d’échange bien sur… ”nous sommes tous des émigrés sur Terre”...justement leur terre, quelle est-elle? dans l’immédiat Bruxelles…Bruxelles, cruelle, qui semble leur tourner un peu le dos!.. ma premiere leçon de l’Afrique a été la patience…
Interview avec l'ambassadeur du Vénézuela
04 Aout 16h 00En direct de La Place des Possibles, nous rencontrons Antonio Garcia, chargé d’affaires de l’ambassadeur vénézuélien ainsi que Ringo Guzman d’INTAL et Virginie Dermanet du CADTM pour nous parler de la politique du pays en matière de Souveraineté Alimentaire.
Antonio Garcia, avec l’aide de Ringo Guzman à la traduction, passe en revue le contexte dans lequel Hugo Chavez a accédé au pouvoir en 1998 et la décision de ce dernier de changer la Constitution Vénézuelienne qu’il qualifiait de “moribonde” et trop en faveur de l’oligarchie. Un changement accepté par référundum à 80% mais qui n’a pas été sans conséquences. En effet, suite à cela, le nouveau gouvernement Chavez est victime de nombreuses tentatives de paralisation du pays soutenues par le patronnat et les dirigeants pétroliers.
Virginie Dermanet intervient alors pour dénoncer la position de l’Union Européenne par rapport au Vénézuela.
Julien fait ensuite une parenthèse sur l’agriculture et les biocarburants, problématique qui touche avant tout les pays d’Amérique du Sud. On revient sur l’exemple aberrant du Mexique, traditionnellement exportateur de mais, qui a multiplié par 20 ses importations (qui plus est transgéniques).
Que se passe t-il? C’est tout simple, c’est la fin du soutien à la production paysanne et familiale.
Le Vénézuela, en tout cas, a décidé de prendre un nouveau chemin et d’axer sa politique sur les points suivants:
– La Sécurité Alimentaire comme principe de base de la politique
– La démocratization du développement (redonné au peuple)
– La dignification de la vie humaine
– La solidarité et la complémentarité entre les peuples
– La réduction des inégalités
– Le développement durable
“La clave, es dar el poder a la gente”, “la clé, c’est de redonner le pouvoir aux gens”.
Interview Atomic Leaf
04 Aout 17h 00Après leur prestation sautillante coté court sous un soleil éclatant, accompagné d’un public nombreux et chaleureux, accueillons les Atomic Leaf pour quelques mots…
Ce mixte engagé de Ska-punk-reggae, qui reste néanmoins loin des clichés, fait de ce groupe modeste mais pleins de convictions un parfait adhérant au festival…
Souveraineté Alimentaire au Brésil: discussion avec Silverio Pessoa
04 Aout 17h 30Né au Nord Est du Brézil à Pernambouc, Silverio Pessoa vient nous parler aujourd’hui de la souveraineté alimentaire au Brésil et interviendra aussi pour nous faire part de sa position quant à la politique du Président Lula. Il est accompagné de Gilberto du Comité Belgo-Brézilien et d’Anne-Laure du Collectif Stratégique Alimentaire.
Dans ce débat, le Brésil fait face à un véritable dilemne: accepter la responsabilité de produire les carburants dont le monde a besoin, au rythme imposé par le modèle de production industrielle, la consommation et l’accumulation de capital, ou défendre la souveraineté alimentaire en tant que principe politique et donc défendre le droit des peuples de produire leur propre nourriture en respectant les conditions de leurs territoires et leur culture en matière d’alimentation.
Concernant Silverio Pessoa, son travail artistique s’accompagne d’un engagement politique fort, il fait d’ailleurs partie d’un mouvement pour les “sans terres” qui se mobilisent pour la redistribution des terres afin de favoriser une production familiale au Brésil.
La musique de Silverio reflète la vie des hommes et des femmes de Pernambouc qui travaillent dans les champs de cannes à sucre… On retrouve un aspect de leur travail et de leur faim qui sont leur combat au quotidien. Sa musique s’inspire en fait des chants que chantent encore ces paysans dans leur champs et que Silvero connait que trop bien avoir…
Nous le retrouverons en concert demain coté jardin à 19h…
Débat: agrocarburants et soja
04 Aout 19h 00Depuis quelques temps les mérites des agrocarburants, appelés aussi biocarburants, sont ventés de toute part comme censés apporter une solution au réchauffement climatique en remplaçant les carburants d’origine fossile. Or, la production d’agrocarburants implique une agriculture intensive ayant de graves répercussions sur l’environnement : OGM, appauvrissement des sols ou encore pollution des nappes phréatiques.
Alors les biocarburants: solution ou bombe écologique à retardement?
Pour répondre à cette problématique, Julien Truddaïu recevra à l’antenne Lionel Delvaux et Mikael Angé de la Fédération Wallonne de Associations d’Environnement, Gilberto Ferreira et Corentin Hecquet du Comité Belgo-Brésilien, des membres de la Fédération Unie de Groupements d’Eleveurs et d’Agriculteurs et d’Oxfam Solidarité.
Fermin Muguruza
04 Aout 20h 45Radio Esperanzah! reçoit le chanteur basque, Fermin Muguruza.
Quelques minutes d’attente…Fermin arrive enfin dans les studios, ouf!...
L’equipe est un peu impressionnée, quelques questions maladroites, de légers flottements en début d’interview, il faut s’accorder sur la langue, une chose est sûre c’est que personne ne parle Euskerra ici!
Puis tout enchaine très vite, Fermin est très à l’aise et a d’emblée manifesté son interêt pour la radio (il a en effet travaillé 3 ans en radio) et regrette même de ne pas disposer de plus de temps pour revenir après son concert… !
Il nous résume finalement son (long) parcours artistique en très bon français, c’est plus simple!...
Bon, nous n’en parlerons pas mieux que lui donc le mieux c’est d’écouter!... mais juste pour vous mettre l’eau à la bouche il est question, en vrac de: mouvement prônant l’autogestion, revendication de l’identité basque, dictature de Franco, prohibition des langues régionales et des drapeaux, apprentissage de l’Euskerra, journalisme, théâtre pour enfants, interdictions de concerts en Espagne et de séjour aux Etats-Unis, labels indépendants et production d’artistes emergeants, Aznar et le Partido Popular, l’Amérique du Sud, Cuba, la Mano Négra parmi une liste très très longue de collaborations artistiques…également un petit clin d’oeil de Firmin fait pour le Tactikollectif et le crew des Motivé-e-s de Toulouse. Bonne écoute!
Banda Bassoti
04 Aout 22h 00Banda Bassoti, ou en français “les frères rapetous” en référence au dessin animé, nous rejoint dans les studios de Radio Esperanzah! Les 4 membres de ce groupe italien sont plus des amis que des collaborateurs: ils ont vécu les mêmes choses et défendent les mêmes valeurs, celles de la lutte des minorités et d’une opposition on ne peut plus marquée contre le fascisme…
Karamelo Santo
04 Aout 22h 30A Radio Esperanzah! tout le monde participe! Cette fois-ci la parole est donnée aux Karamelo Santo que l’on retrouve directement après leur concert coté cour! Ils nous éclairent un peu plus sur leurs choix et la formation de leur groupe ainsi que sur l’Argentine, leur pays d’origine… Leur style est un grand mélange de rythmes traditionnels mixés avec du rock, ils essaient d’y regrouper un maximum de cultures… mais leur recherche continue sans cesse…
Et pour terminer en musique, nous retrouvons comme promis à partir de 24h tous les soirs, Gauhtier et son “Shabu Shabu Sound System”...
Banda Bassotti enflamme nos pieds et nos têtes !
05 Aout 00h 00Samedi le Banda Bassotti mettait le feu à la scène de la cour et l’onde s’est propagée jusqu’à nos oreilles ! Nous avons voulu en savoir plus sur cette « bande » engagée et énergique !
Esperanzah ! : Vous venez tout juste de sortir de scène, quelles sont vos impressions ?
Banda Bassotti : C’est la première fois que nous venons en Belgique, et nous avons été un peu surpris par l’enthousiasme du public. On y a perçu un respect sincère et une ouverture d’esprit qu’on ne rencontre pas toujours.
E. : Vous avez, dans votre prestation, un côté théâtral presque burlesque…
B.B. : Notre groupe s’est formé à partir d’un petit spectacle que nous jouions dont le scénario s’inspirait des Rapetou mais qui n’était pas musical. Puis au fil du temps nous avons évolué et basculé dans la musique mais nous avons gardé l’expressionnisme de nos spectacles.
E. : Cet expressionnisme vous sert à faire passer le message de vos chansons, est-ce important pour vous d’être musicalement engagés ?
B.B. : Oui, nous choisissons l’endroit de nos représentations en fonction de la possibilité ou non de faire passer un message. Esperanzah ! est un festival clairement engagé et nous avons tout de suite été conquis pas l’esprit que celui-ci dégage. Mais nous jouons aussi souvent dans des pays ou régions qui luttent pour leur indépendance. Nous voulons faire passer l’idée que conserver la mémoire et la culture des peuples est primordiale et que le fascisme doit être rejeté.
Et leur message est passé. Preuve en est, durant les manifestations contre le G8 de Genève, un groupe arrêté et maintenu en garde à vue durant 24h a chanté à tue-tête plusieurs de leurs chansons.
Laure.