Comment ?
Notre objectif est de créer plusieurs structures communes et partagées par les associations. Il y a aura quatre pôles distincts, où les associations déclineront la Souveraineté Alimentaire sous divers angles : la consommation, la mondialisation, l’agriculture, l’environnement et les ressources.
Ces quatre pôles aborderont leurs thèmes au travers d’un fil rouge commun : la notion de prix.
Ceci nous permettra d’aborder des notions telles que : Le non-sens d’une concurrence entre producteurs aux moyens de production complètement différents, la menace sur l’agriculture au Nord comme au Sud, l’intégration régionale et le développement que représente le libre échange, le fait que les prix ne recouvrent pas les coûts sociaux et environnementaux, le droit à l’alimentation, la nécessité de redistribuer les richesses, le commerce équitable, la guerre commerciale internationale du prix le plus faible, l’accès à l’eau, la dette et la priorité à l’exportation, la consommation, la publicité et la promesse de prix sans cesse en baisse, etc.
Autre nouveauté, il n’y aura plus de stands individuels sur « La place aux possibles ». Celle-ci devient un espace commun à toutes les associations, doté d’une grande terrasse de café où chacun sera invité à refaire le monde, d’un bar associatif et engagé, de la petite scène off qui sera aussi investie par les associations. Un espace sera réservé aux solutions alternatives possibles et déjà à l’œuvre. Une zone de circonstance sera allouée à la Plate-Forme Souveraineté Alimentaire, d’où seront réalisées en direct des émissions publiques de Radio Esperanzah!. Sous les arches qui bordent l’espace cinéma, une librairie associative couverte recueillera les ouvrages des intervenants et des partenaires associatifs et se prolongera en un salon de lecture et discussion.
Notre souhait est de créer un grand espace de rencontre, festif, participatif et interactif, où l’accent serait mis sur la qualité de l’accueil et de l’échange. Ce faisant, nous entendons surprendre les festivaliers, déclencher chez eux une attention plus accrue et développer leur envie de rester dans ce plaisant endroit.
Nous avons l’intime conviction que dans ces espaces, les festivaliers auront la possibilité de se créer une identité positive de citoyen, loin de toute la culpabilité que pourrait engendrer la confrontation à une problématique complexe. Et faire en sorte que les personnes se réapproprient le plaisir d’agir au travers de comportements simples, mais pertinents et efficaces.